Jonathan Garret est le co-fondateur de Let’s Ride, studio de « indoor cycling », où l’on fait du vélo fixe dans une salle peu éclairée sur une playlist ultra dynamisante pour se rebooster dans une ambiance collective. 

Jonathan a toujours été attiré par l’entrepreneuriat et c’est l’alignement d’un contexte et d’une idée évidente qui l’a poussé à se lancer.

Le trio qu’il forme avec ses associés, Nicolas Chabrier et Stephanie Nieman, l’esprit et les valeurs de son entreprise, et son équipe sont les piliers de son équilibre et de sa motivation. Sa vision à long terme et sa ténacité sont source d’inspiration pour tout futur entrepreneur.

Bonne lecture ! 🙂

Bonjour Jonathan, peux-tu te présenter et me raconter un peu ton parcours ?  

Au départ, je ne viens pas du tout du monde de sport ! J’ai fait une école de commerce et en sortant j’ai passé trois ans dans la banque d’affaires à Londres et à New York, donc un milieu totalement différent. C’était une très bonne expérience, mais après trois ans, je me suis dit que j’avais envie de faire autre chose. J’en avais profité, mais j’étais plus intéressé par l’entrepreneuriat. Et c’est là que j’ai découvert, grâce à ma copine qui m’y a emmené, Soul Cycle à New York. J’ai tout de suite accroché. Et je me suis dit que c’était génial, que le concept était super, que ça répondait parfaitement aux attentes de notre génération et qu’il n’y avait pas ça en France. Donc j’ai démissionné en été 2014. J’ai voyagé pendant 3-4 mois et j’ai été faire un sommet en Equateur avec mon futur associé pour nouer des liens forts. Puis je suis rentré, on a cherché des fonds, trouvé un premier lieu et ouvert Let’s Ride en février 2016 !

Comment as-tu rencontré tes associés ? Comment as-tu su que vous alliez vous associer ensemble ?  

Avec Nicolas, on est copains de promo d’école donc ça fait 10 ans qu’on se connaît. Il faisait aussi de la banque à Paris, on a un parcours assez similaire, et même s’il n’était pas particulièrement intéressé par l’entrepreneuriat à ce moment-là, il avait envie de voir autre chose. Comme il venait à New York assez régulièrement pour le boulot, je lui ai fait tester Soul Cycle et il s’est dit qu’en fait ça le tentait. Il a été plus attiré par le projet que par la pure volonté de monter une boîte. Stephanie, on l’a d’abord recrutée en tant que consultante pour s’occuper du programme sportif. Elle était coach à New York. On s’est tout de suite bien entendu et ça a été une évidence de s’associer.

Tu voulais rentrer à Paris déjà à ce moment-là ?

J’étais très content de mon expérience à l’étranger mais, après trois ans, j’avais envie de rentrer. Ce n’était pas une obligation, mais notamment pour des raisons de visa, monter ta boîte à New York est compliqué et puis de toute façon, le projet me tentait à Paris.

L’entrepreneuriat t’avait déjà traversé l’esprit ?

J’y pensais énormément depuis l’école, voire même avant. En sortant d’école, je ne me sentais pas assez mûr pour monter une boîte, c’était un pur ressenti. J’avais réfléchi à d’autres projets avant, et pendant les six derniers mois à New York, je n’ai fait que passer mon temps à réfléchir à des projets, avec cet associé-là, et avec deux autres sur des projets qui n’ont pas abouti. Ce qui est clair, c’est que ça m’avait toujours tenté. C’était une sorte de besoin d’essayer un jour.

Et est-ce que quand tu étais en banque, tu avais déjà une idée de ce que tu allais faire après ?

Non, pas du tout. Je me disais que c’était plus des sommes d’expérience qui m’apprendraient des choses. Je ne me voyais pas faire ça pour faire un projet en particulier. C’était plus « j’ai envie de faire ça donc je le fais maintenant et quand je me sentirai prêt, j’essaierai ».

Qu’est-ce qui a fait que tu as eu le déclic ?

J’avais réfléchi avant à d’autres projets où en fait on n’avait pas vraiment trouvé de business model qui pouvait marcher. Là, le projet était complet donc ça me plaisait. Il y a une partie marque-valeurs, une partie communauté, une partie financière, une partie immobilière. Et c’était du sport, qui est un sujet qui m’intéresse. J’aimais notamment beaucoup l’idée, c’est même la grosse force de ce concept, de convaincre des gens qui ne font pas de sport ou qui ne sont pas du tout intéressés par le sport de venir parce que les lieux sont beaux, parce que l’expérience est unique, et que c’est un vrai remède contre le stress. Là, tu as un groupe de gens, tu es là juste pour toi, c’est une expérience individuelle dans un groupe. Il y a eu la somme de ce projet, l’associé en face, et le fait qu’indépendamment de ça ma copine avec qui j’étais à New York avait aussi envie de partir, donc tout s’est aligné.

Et pour toi c’était évident cette association avec Nicolas ? Tu avais déjà pensé à t’associer avec lui avant ? Qu’est-ce qui a fait que ça s’est fait ?

Je n’y avais pas particulièrement pensé avant. C’est un de mes meilleurs amis, on se connaît très bien. On a un profil qui sur le papier peut paraître assez similaire, mais en fait on a des réflexes et des traits de caractères complètement différents. Donc sur cette partie-là, on est très complémentaires, même si on a plus ou moins le même parcours. Lui n’était pas particulièrement tenté par l’entrepreneuriat à la base, c’est le projet qui a beaucoup joué, sur l’aspect complet dont j’ai parlé qui lui plaisait. Et on a passé 3-4 mois à se tester un peu, à échanger, à voir comment on travaillerait, comment on se répartirait les tâches pour qu’il n’y ait pas d’inégalités. Et en fait on s’est donné des dates limites, en se disant mi-juin on décide si oui ou non on se lance, et mi-septembre, mi-octobre, on a décidé de la répartition finale de nos tâches.

C’était quoi ce qui t’attirait particulièrement dans l’entrepreneuriat ? Pourquoi ça trottait dans ta tête depuis si longtemps ?

Je pense qu’un point important est que j’ai une famille très entrepreneuriale, ça joue puisqu’on parle création d’entreprise toute la journée ! Donc ça c’est un contexte qui pousse et après, le moment qui m’a le plus touché, c’est le premier emploi qu’on a créé.

L’idée de créer des emplois et d’avoir un projet propre, que tu fais grandir et dans lequel des gens trouvent une vocation, aujourd’hui c’est ce qui me touche le plus.

De voir typiquement notre manager du studio qui était un client et qui voulait à tout prix bosser pour nous parce qu’il est tombé amoureux du concept. Du coup on lui a trouvé un poste à l’accueil parce qu’on n’avait rien d’autre à ce moment-là, puis il a passé son diplôme de coach, il est devenu coach chez nous, et maintenant il est manager. Il va être manager des deux studios, le prochain ouvrant fin mai, rue Chauchat dans le 9e. Ça, ce sont des parcours qui me plaisent, j’aime l’idée que grâce à un projet qu’on porte, il y ait des gens qui trouvent leur bonheur.

Tu travailles physiquement de quel endroit aujourd’hui ?

On a des bureaux dans le 2e. Au début on travaillait dans la cave ici ! Mais c’est difficile de travailler à construire un gros projet en travaillant dans une cave ! Du coup on s’est installé dans des bureaux qui sont assez grands et on héberge deux autres boîtes avec nous. Sachant que nous sommes 4 : les 3 associés et notre community manager.

Combien de temps s’est écoulé entre le moment où tu as eu l’idée et aujourd’hui ?

Je pense que les premières discussions sur le projet remontent à avril 2014.

Et donc 3 ans plus tard, qu’est-ce que tu en tires comme conséquences ou comme leçons ?

Tout d’abord, c’est logique, c’est que ça prend du temps ! Et on ne le voit pas passer, car on est tout le temps en action. En plus ce sont des projets qui sont passionnants mais qui sont différents d’un site internet par exemple ou d’une boîte tech. Tu peux mettre un site en ligne assez vite et ensuite tu as tout de suite tes outils. Là, tu dois trouver des fonds, le lieu, faire des travaux, donc ça, ça prend du temps. Et le plus important, c’est de créer une communauté, ce qui prend nécessairement du temps.

Tu as appris quoi sur toi ?

A prendre du recul. Le rôle d’un entrepreneur est d’être toujours passionné et super motivé.

Tu dois dégager de l’énergie et de la confiance pour que les personnes à qui tu parles de ton projet soient tout de suite convaincues que c’est génial et en même tu dois rester humble car tu sais que tu vas rencontrer un certain nombre de difficultés humaines, business et financières qui sont inhérentes à la création d’entreprise.  

Là tu te sens encore au démarrage du projet ou tu sens que c’est un peu installé ?

Il y a un truc qu’on m’avait dit et qui est vrai, c’est que pendant ton évolution, en fait tu te fixes des objectifs mais tu ne les célèbres pas quand tu les atteints. Par exemple, une levée de fonds, puis la première ouverture, puis le premier client, puis la rentabilité, etc. Aujourd’hui, on est rentable sur le premier studio et je m’étais dit qu’on ferait une super fête pour célébrer cela, mais en fait on est déjà passé à l’étape d’après. Donc c’est toujours en projet. L’horizon s’éloigne et les objectifs grandissent.

On n’a que des bons signaux et on croit énormément à notre développement, mais on se concentre sur l’étape d’après.

Pendant la période où tu as lancé le projet, tu as douté, stressé ?

 Tu doutes forcément, mais jamais au point de remettre en cause le projet.

Comment tu dépasses ces moments de doute ?

Déjà on est trois, et ça c’est un vrai truc. Quand tu es trois, naturellement tu t’équilibres. Quand l’un est à fond et l’autre un peu en dessous, et l’inverse, on s’équilibre. Ce ne sont pas les mêmes sujets qui nous tracassent, donc on s’équilibre comme ça. Ça nous arrive d’arriver en étant de mauvaise humeur, mais jamais tous les trois en même temps ! Naturellement, quand l’un des trois arrive de mauvais poil, un autre arrive à le faire sourire.

Et tu as quand même des signaux positifs. Globalement, l’environnement aujourd’hui est plus positif. Tu as une meilleure acceptation de l’échec et une image très positive autour de l’entrepreneuriat. Et c’est vraiment bien de rencontrer d’autres entrepreneurs, il y a des sujets avec lesquels tu galères et de voir que d’autres sont passés par là est très rassurant.

Est-ce qu’il a des choses que tu aurais aimé faire différemment ou tout s’est passé comme ça devait se passer ?  

On a eu de la chance sur pas mal de sujets. On l’a provoquée, mais on a eu de la chance quand même. Avec le recul, il y a des choses qu’on aurait probablement mieux faites, mais c’est toujours facile de dire ça.

Quels sont les principaux avantages à être indépendant aujourd’hui ?

L’excitation ! Je me lève tous les matins avec beaucoup d’énergie en me disant que je suis hyper heureux de faire ce que je fais. Quand tu es indépendant, tu as tendance à te dire que tu vas pouvoir gérer ton emploi du temps tout seul, et c’est un peu vrai, mais tu culpabilises. Typiquement, j’ai mis deux ans à prendre des vacances où j’étais vraiment en vacances. Parce que quand tu es salarié, le moment où tu franchis la porte en bas, ce n’est plus ton boulot, alors que là tu te dis que tu devrais encore être en train de bosser, qu’on n’avance pas assez sur ce sujet.

Tu t’arrêtes maintenant un peu ? Tu prends des vacances, des weekends ?

Maintenant oui, la période vraiment dure a été l’ouverture du premier, pendant 3 mois on n’a pas pris de jour off. Maintenant on prend des jours sans culpabiliser. On met en place des rotations, des systèmes pour qu’il y ait toujours quelqu’un qui soit dans le coin.

Tu te sens libre ? De ton emploi du temps, de ta vie, de ton organisation ?  

Oui, naturellement tu l’es plus. Et on a la chance d’avoir une super équipe avec nous, nos coachs, le staff et nos riders ! Nos investisseurs aussi.

L’environnement qu’on a autour de nous est très positif et c’est un point important pour la liberté qu’on a.

Quand il y a des moments un peu durs, c’est principalement grâce à tes associés que l’équilibre se fait ? Est-ce qu’il y a autre chose qui arrive à te remotiver ? 

En fait quand tu t’es donné ton objectif de vie à 5 ou 6 ans, tu bosses pour l’atteindre. En tout cas, moi je ne vais pas faire demi-tour tant qu’on n’y sera pas arrivé.

Il n’y a pas de chemin en arrière, pas de démission, donc naturellement tu avances.

On est aussi bien entourés, on a une super équipe, c’est très positif. Si par exemple on a une mauvaise nouvelle sur un chantier un matin, on passe au studio et on voit un client qui ressort avec le sourire en disant que c’était génial, c’est bon ça te fait la semaine.

Aujourd’hui tu as l’impression d’avoir un bon équilibre entre ta vie pro et perso ?  

Jonathan hésite avant de répondre. Je travaille pour. En fait, ce n’est pas tellement que je travaille trop, c’est que je pense trop à Let’s Ride.

Le fait que tu puisses suivre tout en direct sur ton téléphone tout le temps nécessite de se fixer des limites.

Donc je me suis fixé de ne pas regarder mes mails pro après 22h, de ne pas regarder les chiffres de la journée plus d’une fois, des petites choses comme ça.

Qu’est-ce qui a déclenché cette pose de limites ?

La vie de couple ! Surtout que ma femme est aussi entrepreneure donc si on passe tous les deux toute la journée à checker nos téléphones, on va finir par ne plus beaucoup se parler !

Tu vois les conséquences positives de cela ?

Oui, tu te sens bien mieux ! Tu es cent fois plus zen et tu te rends compte que checker 100 fois les trucs te stresse mais ne t’apporte rien.

Tu as l’impression de prendre soin de toi aujourd’hui, à part cela ?

On avait un rythme très particulier en banque d’affaires, donc on ne dormait pas et les moments où on sortait plus tôt du boulot, c’était uniquement pour profiter. Ce n’était pas inintéressant car du coup tu es 100% intense tout le temps.  Donc tu bosses à fond et dès que tu as deux jours, tu te fais un super weekend parce que tu as envie de profiter, et si tu as un soir libre, tu vas dîner au resto. Mais au bout d’un moment, c’était usant. Et là je suis sur un rythme plus calme, j’ai plus d’équilibre naturel, donc j’ai le temps de faire du sport, ici, 2-3 fois par semaine, j’ai le temps de voir des amis, etc.

Je pense que j’ai surtout l’impression d’avoir un meilleur rythme maintenant parce que mon rythme d’avant était déréglé. La banque d’affaires n’est pas un bon exemple, je pense que certains entrepreneurs ont un rythme plus compliqué maintenant que dans leur vie d’avant dans un boulot normal. On fait quand même des grosses journées aujourd’hui.

Est-ce que tu travailles aux heures classiques de bureau dans tes locaux ?

Oui, et c’est quelque chose qu’on s’est imposé dès le début. Maintenant j’aime bien travailler de chez moi, mais au début – notamment parce que ça met du temps à ouvrir – j’avais besoin d’avoir un bureau pour ne pas travailler chez moi, d’avoir un endroit où tu vas travailler pour aussi faire la différence entre le moment où tu bosses et le moment où tu déconnectes.

Aujourd’hui, je vais tous les jours au bureau sauf exception. Il y a peut-être une demi-journée dans la semaine où je bosse de chez moi.

L’endroit où tu es le plus productif, ça reste à ton bureau ?

Ça dépend. Là où on était le moins productif, c’était ici car dès qu’il y avait un souci, on venait nous voir. Aujourd’hui, c’est au bureau ou chez moi, ça dépend. Ce qui est hyper dur, c’est que tu es dérangé par beaucoup de petites choses pendant la journée et tu n’arrives pas à rester concentré sur tes gros sujets.

Quels conseils donnerais-tu à un entrepreneur en devenir ?

De se dire que ça va être génial mais que ça va prendre du temps (et d’avoir un peu d’argent de côté).

Quelles sont les compétences clés qu’il faut avoir selon toi pour être un bon entrepreneur ?

Cela dépend de chacun. Mais il faut un peu de hargne. Il faut de l’énergie parce que ton projet ne bouge que si tu le fais bouger.

Ton projet avance aussi vite que toi. Il faut de l’énergie et de la détermination puisqu’il faut que tu te donnes un cap et que tu le maintiennes quoi qu’il arrive.

Il peut évoluer bien sûr, mais tu dois continuer à avancer quoi qu’il arrive.

Qu’est-ce que tu penses de l’évolution du travail en ce moment ?

C’est quelque chose que l’on voit particulièrement ici. 95% des gens qui sont à l’accueil aujourd’hui étaient des clients avant qui se sont dit que ça avait l’air très cool et que l’équipe était super sympa. Ils ont eu envie d’essayer et se sont dit qu’ils verraient comment ça allait évoluer. Ce sont des gens qui travaillent à mi-temps ou temps plein qui ont fait de grosses réductions sur leur salaire parce qu’ils avaient envie d’avoir un métier qui leur plaisait. Je pense qu’il y a une priorité, tu adhères plus qu’à un salaire et à des tâches, il y a une vision et un état d’esprit qui te plaît.

Je suis assez surpris des gens qu’on arrive à recruter et la manière dont ils arrivent à accepter vite les valeurs qu’on veut défendre et qu’on a mises en place dans la boîte, nos valeurs étant principalement la bienveillance. On fait en sorte qu’ils soient bienveillants entre eux et vis-à-vis du client. Bien sûr il y a aussi d’autres valeurs qui sont clés, comme le dynamisme, l’énergie, le collectif, la positivité. Tu viens, tu te marres, tu es souriant et tu es sympa avec tout le monde. On a réussi à transmettre ça et on en est vraiment contents.

Tu es dans ce secteur-là et tu partages ces valeurs, que penses-tu de la tendance grandissante du bien-être et du bien-être au travail ?

 Je pense qu’il y a une vraie prise de conscience sur la nécessité d’avoir un bien-être et du coup le travail rentre dedans puisque tu y passes la moitié de ta journée. C’est donc très important. Pour nous, c’est clé, on dit aux gens « arrête d’être connecté à ton téléphone et stressé toute la journée, tu viens, tu te ressources » et c’est l’état d’esprit général qu’on a ici. On a des produits healthy, qui vont des produits de douche naturels qui sont bons pour la peau à tout ce qui annexe autour, et surtout à l’activité en elle-même. On veut que les gens se déconnectent, prennent du temps pour eux, et que ça soit un relâchement à la fois physique et spirituel. On sent que les gens en ont besoin. Pour le travail, on ne l’a pas encore beaucoup mis en place, mais on a envie d’aller voir les entreprises pour leur proposer quelque chose de plus complet pour leurs salariés, et on a des demandes entrantes là-dessus de la part de boîtes qui sont prêtes à payer des cours pour leurs employés.

Tu penses que ça va évoluer comment ?

Je pense qu’au-delà du salaire, qui est encore un critère phare, tu sens quand même que le bien-être est un argument qui différentie.

Merci Jonathan !

Si vous souhaitez vous intéresser de plus près à Let’s Ride, c’est par ici : https://www.letsride.fr

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